jeudi 16 février 2012

La différence

À l'heure où je devrais travailler, je réfléchis sur la différence. Tous les enfants sont différents, les miens évidemment n'échappent pas à cette règle.
Mon grand moustique a une différence que certains nous envient ... Il apprend vite, très vite ... À 2 ans pile, il connaissait les nombres jusqu'à 24 (merci le calendrier de l'avent), toutes les lettres de l'alphabet, les couleurs... À 4 ans, il sait lire et tout un tas d'autres choses ...
Où est le problème me direz-vous ? Cet enfant a la maturité de son âge et des connaissances bien au delà de la sacro-sainte norme. Il faut sans cesse que je me rappelle qu'il n'a que 4 ans, que, bien que  ses facultés intellectuelles soient développées, sa sensibilité et ses réactions restent celles d'un enfant de 4 ans. C'est déroutant ! De plus, en classe, il trouve que ce n'est pas intéressant, mais surtout ne veut pas sortir du lot et donc ne dit rien. Nous n'en avons pas discuté avec son enseignante, c'est peut-être une erreur ... Je me pose des questions. Les professionnels avec qui nous en avons discuté nous parlent pour certains de saut de classe (nous ne voulons pas), de tests de QI (j'ai refusé d'un bloc la première fois qu'on nous en a parlé, mais maintenant je m'interroge), pour d'autres de structures éducatives différentes plus adaptées (nous explorons cette voie) ...
Une chose est sûre, il n'y a pas de réponse parfaite mais il faudra bientôt faire des choix et je me demande quel est le meilleur. 

 Là je vois qu'il est encore petit

15 commentaires:

  1. La société n'aime pas la différence car elle la gêne.
    Un enfant c'est un ensemble et pour aborder l'avenir avec un enfant manifestement mature intellectuellement, il faut aussi envisager le développement affectif, psycho-moteur. C'est un tout.
    Après, qui connaît mieux ton enfant que toi ? ;-)

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    1. Tout à fait. Il est difficile de trouver des lieux où la prise en charge est globale. Mais c'est bien cette voie que nous envisageons.

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  2. Le bon choix ? le vôtre assurément.
    Vous prendrez forcément la bonne décision, elle ne plaira peut-être pas à tout le monde, elle ne sera peut-être pas suivie par tous, mais ça sera la vôtre, la meilleure pour votre adorable mouti-zèbre

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    1. Nous ferons un choix et nous l'assumerons mais savoir que vous êtes là et que vous nous soutenez, ça me fait vraiment du bien.

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    2. PS : j'adore l'appellation mousti-zebre

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  3. C'est peut-être le début d'un parcours atypique pour ce petit zèbre...mais peut-être pas : sur l'ensemble de mon petit troupeau de zèbres, certains s'intègrent très bien, d'autres très mal. Cela dépend du lieu, de l'entourage, de l'école, de la famille, et d'eux, de leur particularité, de leur sensibilité, de leur confiance...

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    1. Un troupeau wahou ! Comme fais-tu pour gérer le flot de leurs questions ? Moi j'appréhende déjà quand mon petit ouistiti rentrera dans les phases des pourquoi ...
      Concernant le parcours atypique, je n'étais pas prête à cela de par mon éducation et mes convictions. Maintenant, comme on dit : "avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants". Je suis un peu bousculée mais comme lui on s'adaptera et on l'écoutera (enfin on essaiera) ;-)

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  4. Comme Thalie le dit, le bon choix, c'est le votre! Car vous prendrez les décisions qui permettront à votre petit zèbre de s'épanouir, d'être bien dans ses petites baskets. C'est là le principal, qu'il soit heureux! Alors peut être faudra t il envisager en effet le passage de test de QI afin de pouvoir le moment venue pouvoir justifier ( quel terme horrible mais malheureusement vrai)de la précocité de petit zèbre. Dans ton post, tu dis que petit zèbre ne trouve plus l'école interessante, je dirai que là il faut surveiller un petit peu car la tentation pour un petit est grande de mettre alors le bazar et alors de tomber en disgrâce aux yeux de la maîtresse.

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    1. Pour l'instant il est plutôt calme en classe, mais nous essayons d'être vigilants à ce qu'il ne se mette pas totalement à l'écart (il est très timide). Nous avons discuté avec l'enseignante de sa timidité et elle surveille son intégration.
      Pour le test de QI, on va y venir sûrement, mais il est si petit encore ...

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  5. ah ça ... pas evident de prendre les bonnes decisions, surtout qu'on ne saura jamais si ce sont les bonnes!

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  6. mon zèbre à moi redoutait plus que tout de sortir du lot également. Tout s'est bien passé en maternelle où elle adorait réaliser des activités plutôt manuelles et où le fait qu'elle savait déjà lire en PS ne posait aucun souci. En CP ça s'est gaté. Carrément. Elle faisait semblant de dormir et la maitresse nous a pris de haut quand on a tenté de lui dire qu'elle n'était pas fatiguée, mais qu'elle s'ennuyait probablement. Et c'est là que le test permet de ne pas avoir l'étiquette de "parent gonflant" collée sur le front. D'autant plus quand le test a été réalisé à l'initiative de la psy scolaire. Je ne sais pas si on aurait du le faire plus tôt, je ne crois pas. Ca ne résoud rien, mais ça aide d'avoir un "diagnostic" quand les choses commencent à partir en biscotte.
    bon courage ! ;-)

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    1. Et alors comment cela s'est passé une fois que l'étiquette "parent gonflant" a été enlevé ? Elle a sauté une classe, a eu un suivi différent ? Je me rends que je suis bien curieuse ... En tout cas, merci beaucoup du témoignage que je garderai en mémoire.

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  7. un peu le même topo chez nous et le saut de classe a vraiment beaucoup beaucoup aidé ! je pense qu il faut vite écarter ses à priori et penser au bien être de votre zèbre! L 'essentiel étant qu'il soit le mieux possible dans ses baskets. un enfant brillant dans sa tranche d'âge c'est l'idéal...mais s'il ne parle pas en classe...faut réfléchir. Notre ainée écrivait son prénom à 21 mois, a parlé très tôt et sans les erreurs normales d'élaboration du langage, et était super bien en classe en TPS et PS. en moyenne section , elle a commencé à ne plus parler du tout et pleurait pour aller à l'école (mais son instit disait que tout roulait). En CP, elle taillait ses crayons toute la journée.en decembre , elle a demandé à passer en CE1 à son maitre et...elle est arrivée en CE1 à la rentrée de janvier...c'est elle qui a tout décoincée....

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    1. C'est fabuleux quand le changement est initié par l'enfant. Nous n'en sommes pas encore là. Bien évidemment s'il exprime ce besoin nous l'écouterons attentivement. Merci d'avoir partagé cette expérience !

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