mardi 14 mai 2013

De si tendres liens au théâtre Darius Milhaud [avec 2 places à gagner]


Dimanche après-midi, profitant de ne pas avoir les mousticks, je suis allée voir la pièce De si tendres liens de Loleh Bellon au théâtre Darius Milhaud.

Voici le pitch de BilletReduc :
Charlotte, la mère. Jeanne, la fille. Elles souffrent toutes deux de ce lien si fort qui les unit. Pourquoi Jeanne n'a-t-elle pas de souvenirs heureux ?
C'est bien cette femme Charlotte, qui n'était jamais là et qui passait ses nuits dehors, c'est bien elle, non ?
Toute mère accusée d'un acte d'amour est-elle présumée innocente ?
Peut-on s'aimer à la folie, au point de ne pas pouvoir se rassasier de l'autre ?
Comment être une mère irréprochable, notamment en temps de guerre ?
Comment Charlotte, juive et divorcée, devra répondre aux accusations de sa fille ?
Nos souvenirs d'enfance reflètent-ils la réalité ?
Devons-nous les croire ?
Et si, même complètement faux, ils véhiculaient toujours quelque chose de vrai ?

Le temps passe et ne passe pas, les mots se répètent, les mêmes scènes se jouent mais inversées, les époques se confondent.
Je me suis retrouvée dans cette petite salle intime, installée entre la chambre et le salon de Charlotte et Jeanne. Et j'ai vu les relations d'une mère et de sa fille se dérouler sous mes yeux et cela me les a ouverts un peu plus sur ma place d'"enfant de" et ma place de "mère de". J'ai été très sensible à la mise en évidence de l'évolution de la dépendance de l'enfant vis à vis de son parent en indépendance à l'âge adulte pour redevenir de la dépendance de la personne âgée vis à vis de son enfant.

Les deux actrices Françoise Levesque et Véronique Martin sont vraies, entières, parfaitement dans le rôle. Le petit espace du théâtre convient parfaitement à cette ambiance. J'ai été très émue, ma gorge était nouée, je me suis projetée dans ma relation à ma mère et dans ma relation à mes fils.

Je ne peux que conseiller d'aller voir cette pièce. Elle se joue tous les dimanche à 15h jusqu'au 9 juin au théâtre Darius Milhaud et si vous prenez votre place par BilletReduc comme moi, cela ne coûte que 10€.

Enfin j'ai la chance de pouvoir faire gagner 2 places à l'un ou l'une d'entre vous. Pour participer rien de plus simple :
  • Vous me laissez un commentaire où vous me dites que vous êtes tenté.
  • Vous n'oubliez pas dans votre commentaire d'indiquer une adresse mail / un compte Facebook / un blog pour que je puisse vous contacter.
  • Tout relais sur FB et/ou sur HC et/ou sur Twitter vous donne une chance de plus (laissez moi le lien).
  • Le tout jusqu'au 20 mai à 20h.
Je ferai un tirage au sort dans la foulée. 

lundi 13 mai 2013

Quatorze jours ...


Aujourd'hui après quatorze jours passés aux Baléares, les mousticks rentrent.

Quatorze jours à faire tourner leurs grands-parents en bourrique, à se créer des souvenirs avec eux, à respecter leurs règles. Quatorze jours à aller à la plage, à la piscine, au restaurant ...

Quatorze jours pour nous de calme, de silence, de tranquillité. Quatorze jours pour retrouver cette liberté de mouvements, sans contrainte, sans horaire. Quatorze jours pour se retrouver en couple amoureux plus que parental. Quatorze jours pour se regarder le nombril. Quatorze jours sans aucune culpabilité. Quatorze jours pour prendre du temps avec les amis. Quatorze jours pour ranger, nettoyer la maison.

La maison est calme, silencieuse, propre et rangée comme une maison témoin et elle est vide et grande.  Vide de cris, de rire. Je suis heureuse de les retrouver cet après-midi. J'ai même hâte, même si je sais que trois heures après leur retour le silence va me manquer.

Qu'est-ce que c'était bon ces quatorze jours, mais qu'est-ce que ce sera bon ce soir !

dimanche 12 mai 2013

Ma semaine en photo #35 - Semaine 19


Cette semaine, nous, le Grand Lion et moi (au cas où vous ne compreniez pas SANS enfants), étions au Cap Vert. Une merveilleuse semaine passée à profiter de mon amoureux, à dormir, à tricoter, à lire, à regarder le temps s'égrainer et à me regarder le nombril. Une semaine sans téléphone, sans ordinateur, sans internet, sans montre, sans stress ... Je suis revenue requinquée et toute bronzée, prête à affronter la reprise.

Cette semaine, j'ai laissé l'appareil photo au grand Lion.
Voici quelques instantanés de notre semaine, sur une idée de Madame parle.







mercredi 8 mai 2013

Allaiter avec un téton ombiliqué

Quand j'étais enceinte du moustizèbre, il était évident pour moi que je ne l'allaiterais pas au sein (j'insiste quand on donne du lait qu'il soit maternel ou maternisé, on allaite). J'ai un profond dégoût du lait. J'angoissais déjà à l'idée de devoir préparer six biberons de lait par jour alors l'idée de produire du lait moi-même me rebutais au plus haut point. J'ai accouché et je n'ai, à aucun moment, été tenté par cette expérience (j'avais plein d'autres choses en tête à ce moment-là mais ça c'est une autre histoire).

Quand je suis tombée enceinte du ouistiti, je n'y ai pas pensé tout de suite. Néanmoins petit à petit, l'idée d'allaiter au sein a fait son chemin. J'avais un premier enfant avec un gros reflux et je savais que l'allaitement maternel n'empêche pas le reflux mais le lait maternel est moins douloureux en remontant que le lait maternisé. D'autre part, j'avais peur de ne pas savoir créer le lien avec mon deuxième fils parce que mon amour pour le premier était si grand. Je me disais que lui donner une "partie" de moi nous aiderait à installer ce lien. Enfin, la grossesse du ouistiti a eu lieu pendant l'épidémie de grippe A. La grippe A chez nous, on l'a bien côtoyé: le moustizèbre l'a eu en octobre alors que j'étais enceinte de 6 mois, puis le grand Lion l'a eu fin novembre alors que j'étais enceinte de 7 mois, il l'a eu dans sa forme compliquée avec une semaine d'hospitalisation et nous étions les cas de l'hôpital : le malade de la grippe A et la femme enceinte ... Ce virus a levé le dernier frein qui me retenait de me lancer dans l'expérience de l'allaitement maternel.

J'ai donc commencé à me renseigner sur les aspects techniques (je suis comme cela, j'ai besoin de connaître les aspects techniques) avec le livre L'allaitement du Docteur Marie Thirion, livre extrêmement bien fait qui a répondu à mes interrogations. J'ai appris théoriquement les positions pour allaiter, le fonctionnement des glandes mammaires, ... et j'ai découvert que nous n'étions pas forcément toutes égales face à l'allaitement, que l'une des complications pouvait venir de ses tétons.
Pas de bol, je rentrais dans cette catégorie : j'ai un téton dit plat et un téton ombiliqué. Un téton plat est un téton qui n'a pas de relief et un téton ombiliqué est un téton qui est à l'intérieur plutôt qu'à l'extérieur.

La sage femme qui me préparait à l'accouchement m'indique alors qu'il me faudrait sûrement utiliser des bouts de seins en silicone, mais qu'on verrait à la naissance.

Quand le ouistiti est né, il était de petit poids (2,7 kg). Il se fatiguait vite et il ne prenait pas le sein spontanément. On m'a appris à faciliter la mise en bouche du téton ombiliqué en l'écrasant un peu, en le manipulant comme un bouchon de bouteille ... Parallèlement, on m'a tout de suite proposé d'utiliser un tire-lait pour stimuler la lactation, chose que le ouistiti faisait peu puisqu'il prenait mal le sein en bouche. Honnêtement, cela a été difficile. L'allaitement me prenait tout mon temps à la mater, les auxiliaires, les sages-femmes me désignaient comme étant le téton ombiliqué et évidemment le ouistiti ne prenait pas de poids. Néanmoins toute l'équipe voyant mon acharnement m'a épaulée, a toujours repoussé l'utilisation des bouts de seins voyant que le ouistiti arrivait à prendre le sein même si c'était difficile, m'a gardée plus longtemps (5 jours au lieu de 2) et quand enfin j'ai eu le feu vert pour sortir, m'a faite suivre en hospitalisation à domicile avec des rendez-vous à la maternité avec une conseillère en lactation. Le ouistiti a mis 15 jours pour retrouver son poids de naissance. Je ne suis pas passé en allaitement mixte parce que j'étais encadré et soutenu. Savoir qu'on viendrait me voir le lendemain me permettait d'affronter les 24 heures avec les difficultés de l'allaitement.

Au final, j'ai allaité 16 mois le ouistiti, le sein avec le téton ombiliqué était mon meilleur producteur. Il a même fini "plat" à la fin de l'allaitement, et le "plat" normal. Depuis tout est rentré dans l'ordre : mon téton ombiliqué est retourné se cacher, mon téton "plat" a perdu son relief. Et je ne regrette en aucun cas cette expérience.

Et pour la petite histoire, cela a l'air génétique puisque le ouistiti a, lui aussi, les tétons ombiliqués.


lundi 6 mai 2013

Adopte-Un-Grand-Lion.com

Outre avoir un physique de rêve, être un merveilleux compagnon de vie et un père fabuleux, mon grand Lion est un cuisinier hors pair. C'est un cuisinier qui s'approprie toujours les recettes, il les mets à sa sauce, à son goût, à mon goût. Et en plus, il est champion dans l'art de la cuisine du placard, du frigo et du congélo : il s'adapte aux ingrédients qu'il a sous la main et en ressort des délices. Il est particulièrement branché par la cuisine asiatique, ça tombe bien parce que moi aussi. Il connait tous les méandres des blogs tels que À vos baguettes (que je remercie au passage) ... Ce qui est merveilleux, c'est que comme il s'adapte généralement aux ingrédients que l'on a, toute recette refaite varie, et je ne mange jamais la même chose au restaurant.
Parmi ses spécialités (nombreuses), j'en citerai deux que j'aime par dessus tout : les makis et le riz sauté aux crevettes. Pour les makis, il a un appareil à rouler easy sushi comme cela :
Cela ressemble à une rouleuse de cigarettes
Le gros avantage de cet ustensile, c'est que le grand Lion peut en faire beaucoup très rapidement (et beaucoup c'est mieux chez nous puisque les mousticks en mangent). Un jour où nous n'avions aucun poisson à mettre dedans, il a décidé de mettre du surimi (Fleury Michon a remporté la bataille chez nous) et ça a été un énorme succès. Depuis il en fait toujours au surimi. À la base de poisson, il ajoute les légumes qu'on a dans le frigo : carottes, courgettes, concombre, avocat, .... Pas une seule fois, on ne s'est dit qu'il y en avait qu'on ne referait pas.


Concernant le riz sauté aux crevettes, une fois encore c'est riz sauté qui varie en fonction des légumes qu'il a sous la main : carottes, asperges, brocolis, petits pois, courgettes, ... C'est là aussi un plat dont les mousticks raffolent. Le premier jour on s'est fait avoir et ils en ont mangé largement plus que nous à force de goûter dans nos assiettes. Depuis on sait qu'il faut bien prévoir 400g de riz pour satisfaire notre famille d'ogres.





Un seul reproche à lui faire, il rentre bien trop tard tous les soirs pour gérer la cuisine du quotidien ...