Un week-end en famille à la fondation Louis Vuitton

Si vous êtes parisien, vous n'avez pas pu raté cela : la fondation Louis Vuitton a ouvert ses portes fin octobre. Pour le plus grand bonheur de nos yeux, les photos du bâtiment conçu par Frank Gehry ont beaucoup circulé. La programmation artistique est ambitieuse et à la hauteur du projet.

Ce week-end (le 13 et le 14 décembre), a lieu le lancement des activités jeune public. À cette occasion, la Fondation Louis Vuitton vous invite en famille  à découvrir le bâtiment et son architecture autour d’un programme d’activités gratuites samedi et dimanche entre 14h et 18h.

Trois ateliers créatifs éphémères pour toute la famille s’installent le temps d’un week-end dans des espaces inattendus de la Fondation pour vivre des expériences poétiques et partager des moments de sensibilisation artistique dès le plus jeune âge.

Premier atelier : L'arc en ciel flottant avec Mademoiselle Maurice

(c) Mademoiselle Maurice

Embarquez sur  le  grand navire de la Fondation et réinventez  le traditionnel pliage du petit bateau, pour contribuer à grande composition flottante arc-en-ciel sur les bassins aux couleurs du  rideau de scène de l’Auditorium réalisé par Ellsworth Kelly.

Deuxième atelier : Pimp my view avec Djeff

(c) Djeff Regottaz

Redécouvrez les jeux de lumières, reflets, miroirs d’eau ou vrais miroir en démultipliant les possibilités de votre vision avec l’atelier de fabrication de lunettes kaléidoscopiques-multifacettes. Une occasion de créer l’indispensable outil pour explorer tous les points de vue qu'offre la Fondation.

Troisième atelier : Les puzzles architecturaux avec le collectif Ensaders

(c) Ensaders

Prenez le temps de vous inspirer des ombres et des volumes de la Fondation pour découper des formes en papier évoquant les voiles de verres qui enveloppent le bâtiment. Puis peuplez-les de lignes, motifs et rythmes architecturaux. Mises en forme par des jeux de plis, ces voiles seront assemblées au sol afin de créer un parcours architectural, collectif et évolutif,  tel un cadavre exquis, un grand portrait de la Fondation.

Et pour garder un souvenir original de cette expérience, un passage par la FaceBox  vous permettra de repartir avec une photo surprenante.

Informations pratiques :

• Fondation Louis Vuitton - 8 , avenue du Mahatma Gandhi - Paris 16ème (dans le bois de Boulogne)
• Ouverture le week-end de 11h à 20h
• Tarif inter-exposition : 9€ pour les adultes, 4€ pour les moins de 26 ans et gratuit pour les moins de 3 ans. Le billet d'entrée donne accès au jardin d'acclimatation.

La cranberry : la perle des États-Unis

Thanksgiving, chez nous c'est cela :

Une dinde croisée avec un buffle que l'on partage en famille ! Nous suivons cette tradition américaine depuis que ma belle-soeur américaine a intégré notre famille. Chaque année, pour notre plus grand bonheur à tous, elle nous régale d'un merveilleux repas traditionnelle où la cranberry a la part belle. Depuis que nous avons découvert ce fruit, nous en mangeons très régulièrement sous sa forme fruit sec : les mousticks en prennent souvent au goûter ou au petit-déjeuner et nous en snack.

Alors quand on m'a proposé de relever le défi d'un brunch entre blogueuses autour de la cranberry, j'ai accepté avec plaisir. Cela faisait longtemps que j'avais envie de faire des blondies, cette adaptation des brownies qui n'utilise pas de chocolat noir, ils sont donc soit au chocolat blanc soit sans chocolat.

Voici la recette des blondies au chocolat au lait et aux cranberries trouvée sur Marmiton :

Ingrédients :
- 180 g chocolat blanc dessert
- 100 g de beurre
- 2 œufs
- 50 g de sucre
- 100 g de farine
- 100 g de cranberries

Préparation :
Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6).
Casser le chocolat en petits morceaux.
Dans une casserole, faire fondre le beurre. Hors du feu, ajouter le chocolat et remuer jusqu'à ce qu'il soit fondu.
Dans un récipient, mélanger les œufs et le sucre. Incorporer la préparation au chocolat blanc puis la farine. Pour finir, ajouter les cranberries.
Mettre le tout dans un moule carré ou rectangulaire. Faire cuire pendant une vingtaine de minutes.
Une fois refroidi, couper en 12 rectangles environ.

 Honnêtement c'est une très bonne recette que je vais refaire régulièrement. Cela change des brownies classiques, tout en étant aussi bon.
Dans l'ambiance du brunch, j'ai oublié de photographier mes blondies en solo mais voici une photo de la très belle table très bien garnie de tous les excellents mets.

Les blondies sont juste "au dessus" du jambon.

Pour terminer je me dois de vous mettre une photo des mousticks et moi, en souvenir de ce très bon moment familial.

Un grand merci à Marion et à toute l'équipe de C'est dit, c'est écrit !

Ceci est ma participation au #jeudiCréation de Thalie.

On se prend tous au jeu de Disney Infinity 2.0 ! #MercrediJourDesEnfants

Depuis un mois, le jeu Disney Infinity 2.0 a rejoint le zoo. Une vraie folie ! Les mousticks adorent y jouer : ils retrouvent leurs personnages préférés dans des missions variées.

Je ne suis pas la joueuse (principale), je laisse donc la parole à mes mousticks :
 - Qu'est-ce que vous aimez dans Disney Infinity 2.0 ?
 - Il y a de nouveaux personnages comme Thor et Iron Man. Ces personnages peuvent voler et on peut leur faire faire pleins de choses.
 - Vous trouvez que c'est facile d'y jouer ?
 - Oui très facile. [quand ils n'y arrivent pas ils testent tout et ça marche]
 - Avec le ouistiti vous faites comment pour jouer ?
 - On joue ensemble, on fait équipe. Mais le ouistiti des fois il ne fait pas ce que je lui demande ... [Mais quelle surprise ;-) ]

Je suis avec eux quand ils jouent et je suis épatée par la qualité des images (j'adore Donald !)

J'aime beaucoup que mes mousticks jouent ensemble et pas l'un contre l'autre. Ils n'ont pas encore épuisé le mode aventure, nous ne nous sommes pas encore attaqués au mode toy box. Je sens que je serai mise à contribution à ce moment-là pour les aider à scénariser leurs histoires.

Nous étions déjà convaincus par Disney Infinity, on adore Disney Infinity 2.0. Une très bonne idée de cadeau de Noël !

Un grand merci à Disney et au Disney Social Club pour ce très beau cadeau !

Croquer la vie à pleines dents

Le matin, il n'est pas rare (il est même très courant) que les mousticks partent à l'école sans avoir vu l'ombre d'un peigne. C'est très tendance la mèche rebelle et puis de toutes les manières sous la cagoule l'épi se range (ou pas).
En revanche, il y a une chose sur laquelle nous ne faisons jamais l'impasse : c'est le brossage de dents. Depuis que les mousticks sont tout petits, nous avons organisé des rituels autour du brossage des dents. Nous avons commencé par "composer" notre chanson des dents, appelée la chanson des dents (je sais on est originaux). Tout le monde la connait par coeur et on se retrouve à l'entonner à tout moment dans la journée sans brosse à dents dans les mains.

Depuis qu'ils sont plus grands, nous avons agrémenté leur salle de bain de petits accessoires funs qui donnent envie de se brosser les dents et on leur laisse choisir le goût de leur dentifrice : ils ont chacun le leur choisi avec soin dans les rayons de la pharmacie. Elgydium a très bien compris que pour que les enfants aient envie de se brosser les dents, il fallait que leurs produits, d'excellente qualité, soient attirants. Ainsi le moustizèbre utilise le dentifrice Elgydium, goût Bubble gum : il pallie ainsi notre interdiction de mâcher du chewing gum et le ouistiti, très gourmand, a choisi le dentifrice Elgydium, goût banane. Avec cela il n'y a aucune réticence à se laver les dents et nous nous sommes rassurés sur le produit : une situation gagnant - gagnant !

Je signale aussi l'action M'T dents du ministère de la santé : un dentiste est venu expliquer l'importance de l'hygiène bucco-dentaire dans la classe de grande section du moustizèbre et cela a eu un effet très positif. Outre les goodies aimés des enfants, ils ont eu des explications scientifiques sur les caries par exemple et le moustizèbre se lave maintenant les dents pour enlever la plaque, chose dont on ne lui avait jamais parler.

Pour l'anecdote, le moustizèbre, 7 ans dans deux semaines, n'a toujours pas perdu. Il est convaincu que c'est parce qu'il les soigne si bien qu'elles n'ont aucune raison de tomber ...

Ceci est ma participation au #mardiBeauté de Parisienne à Vincennes.

Les dix minutes où mon coeur s'est arrêté de battre

- Il n'est pas là ? ... Je l'ai perdu, j'ai perdu le ouistiti ....
Mon coeur ne battait déjà plus très fort, mais quand j'ai prononcé cette phrase il s'est totalement arrêté.

C'était un dimanche soir, à Minorque. Le dimanche soir, il y a concert sur la terrasse d'un bar que nous apprécions. On y va toutes les semaines et toutes les semaines, le ouistiti nous fait le même coup. En plein milieu de la soirée, il nous annonce :
- J'ai caca !
Comme le bar est à moins de cinq minutes de la maison et que le bar est bondé, la tradition veut que nous le ramenions à la maison faire ses affaires. Ce soir-là, je m'en suis chargée. Tout se passe bien, il fait tout ce qu'il doit faire et on reprend le chemin du bar. Sur le perron, je me tourne pour fermer la porte et je discute 15 secondes avec le voisin (pour nous plaindre de la chaleur étouffante).
 Quand je me retourne plus de ouistiti. Je regarde dans la rue rien. On habite le vieux quartier, qui est intégralement piéton et un vrai dédale de rues biscornues. Je m'avance vers le bar et je ne le vois toujours pas et là la pression monte. Je demande à des voisins si ils ont vu passer un petit garçon blond, mais le touriste en vacances n'est pas très attentif (et je ne leur en veux pas, en fait si mais je ne devrais pas leur en vouloir). Je me rassure comme je peux en me disant que ce chenapan est parti seul au bar et donc au pas de course je regagne le bar. Dans ma tête, bien que j'essaye de m'en empêcher, commence à défiler des scénarii plus terribles les uns que les autres.
En deux minutes, je suis au bar, je retrouve tout le monde attablé, tous sauf mon ouistiti. Littéralement, j'ai cru m'évanouir, ma tête était légère et tout tournait autour de moi. Le grand Lion m'entendant prononcer cette terrible phrase : "J'ai perdu le ouistiti", se lève d'un bond et m'emporte avec lui pour le chercher pendant que mes parents gardent le moustizèbre.
Une fois la situation rapidement résumée, nous sommes partis à sa recherche. J'ai refait le chemin vers la maison tout en hurlant son prénom. Je l'ai crié, hurlé et d'un coup j'ai entendu un petit "oui". J'ai recrié tout en courant et je l'ai entendu plus clairement ce oui. Je me suis précipitée et je l'ai retrouvé. Je l'ai attrapé, serré fort, et une fois que mon coeur a recommencé à battre, je l'ai grondé. Et mes larmes ont coulé.

Je vous épargne tout ce qui m'est passé par la tête, vous pouvez tout à fait vous l'imaginez. Ce que je n'ose imaginer, c'est la vie des parents qui n'ont pas la chance de retrouver leur enfant. Rien que de raconter cette histoire, je pleure et j'ai une boule dans le ventre. Depuis cet épisode, quand, au square, je ne retrouve pas les mousticks des yeux en dix secondes, l'angoisse monte puissance 10. Alors aujourd'hui, maintenant que j'ai réussi à écrire cette mésaventure, je vais serrer fort mes enfants dans mes bras, profiter d'eux et penser très fort à tous ces parents dont la vie bascule.