Je croyais être sortie d'affaire ...

mais c'était sous-estimée mes garçons. Le moustizèbre et le ouistiti sont tous les deux passés par la crèche. Outre un lieu d'éveil, une structure adaptée, c'est aussi, soyons honnête, un bouillon de culture permanent. Ainsi pour chacun d'eux la première année, entre octobre et mars, j'ai vu leur médecin sur une base hebdomadaire (j'ai le carnet de santé pour preuve). Ils ont reçu tous les vaccins préconisés, ils ont eu tous les virus (même la grippe A pour le moustizèbre quand j'étais enceinte du ouistiti), toutes les maladies infantiles que je connaissais : varicelle en tête de liste.
Je pensais vraiment en être sortie. Et j'ai pêché par orgueil ... Le moustizèbre a passé une semaine chez ses grands-parents la première semaine des vacances de la Toussaint. Il est rentré fiévreux. Ma belle-mère, médecin, me rassure et me dit que l'examen est normal et que c'est juste un rhume (c'est vraiment pratique une belle-mère médecin). Deux jours après son retour, des boutons commencent à apparaître et la fièvre tombe. Verdict : roséole. Ça explique son état général et comme les boutons sont là, je me dis que nous touchons à la fin. Seulement 24 heures après, je le retrouve endormi sur le parquet dans sa chambre, très rose et avec un pic de fièvre à 39°c, je vous avoue que, à ce moment-là, j'ai eu un bon coup au cœur. Alors que lui s'est endormi pour 13h d'affilée, moi je me suis levée 10 fois pour vérifier son état (qui à part la fièvre était bon). Il s'est réveillé frais comme une rose, moi avec des cernes à faire peur. J'en retire plusieurs morales :

• ne jamais croire que j'en ai fini avec les maladies infantiles
• quand 99% des cas n'ont plus de fièvre après l'éruption des boutons, il reste le 1% contraire
• s'il dort profondément, j'ai le droit de dormir.

Appétissant, non ?

Nature #21 : Sheldon Cooper, sors de ce corps !

Alors qu'il joue avec ses dinosaures, le moustizèbre vient me voir et me dit : "Maman comme apatosaurus finit par rus, ce dinosaure vient de Russie".
Il part d'un petit rire (un peu niais si je dois être honnête) ... et enchaîne "mais en fait il vient d'Amérique du Nord".
Je suis inquiète, il a l'humour de Sheldon Cooper.

Ma semaine en Instagram #9 - Semaine 44

Une semaine vite passée : 5 jours sans le grand, faire le boulot de 5 jours en 4, chouchouter le petit qui s'est bien fait mordre, soigner sa gastro à 2h du matin, profiter du jour férié pour faire la valse des habits, récupérer le grand tout malade, ressortir la pâte à modeler pour oublier que dehors il pleut et surtout faire vacciner toute la famille contre la grippe pour oublier le passé ...

En voici quelques images, sur une idée de Madame parle.

Le turn-over de la garde-robe

Je ne sais pas si c'est parce qu'il a tellement plu au mois d'octobre, si c'est la purée mousline (qui me dépanne très souvent), mais les garçons ont l'air d'avoir le feu au plancher quand ils mettent leurs vêtements dernièrement. Du coup, je me suis attelée à la tâche du changement de garde-robe. Pour le moustizèbre, j'ai sorti les affaires achetées en 8 ans aux dernières soldes : je suis complètement fan de Petit bateau pour les garçons, encore plus pendant les soldes. Pour le ouistiti, j'ai fait de la spéléo dans les affaires du moustizèbre en 4 ans et aussi j'ai ressorti les résultats des dernières soldes. Inversement, j'ai trié leurs affaires trop petites, mis en carton celles du moustizèbre qui seront pour le ouistiti dans quelques temps, mis en carton celles du ouistiti auxquelles je tiens particulièrement et préparé un sac d'affaires à donner.
Une fois cette valse de vêtements réalisée, je suis passée à la corvée d'étiquetage. Heureusement que A-qui-S est là, cela m'a permis de mettre une bonne quinzaine d'étiquettes en moins de 20 minutes. Et j'ai terminé avec des étiquettes à coudre de chez abc tissage pour les quelques pièces qui ne pouvaient être passées au fer. Il n'y a pas à dire, des fois, la vie de mère, c'est palpitant ....

Trois heures pour faire tout cela. Trois heures pour tourner une page vestimentaire, un indice de plus qu'ils grandissent. 

Halloween en vrai !

Voilà quelques années que je ne fête plus Halloween ! Avant j'aimais beaucoup sortir dans les bars déguiser et profiter d'une soirée parisienne en compagnie de momies, de fantômes, de mousquetaires (oui on fait parfois des rencontres surprenantes ...), etc ... Maintenant, la faute à la fatigue, à l'âge, je n'explore plus les bars ce jour-là (ni les autres d'ailleurs). Je regrette qu'il n'y aie pas de porte à porte pour les enfants, je serais ravie d'accueillir des enfants déguisée et de leur distribuer des bonbons pour ne pas avoir de sort. Inversement, je serais contente d'y emmener les garçons.

Hier, c'était donc Halloween et je n'avais rien de prévu, à part d'aller travailler. Dans ma journée, une grosse réunion programmée ! Cette réunion s'est en fait transformée en un spectacle d'Halloween  live : les personnes se sont écharpées, les missiles volaient bas et il fallait être doué (ou complètement extérieur comme moi) pour y échapper. Quand j'ai quitté la salle, on pouvait voir le sang sur les murs. Après y avoir bien réfléchi, je suis toujours surprise de voir à quel point l'affect intervient dans le boulot. Alors que tout devrait relever de stratégies, d'orientation, on traite de rancœur, de personnalités incompatibles, ... J'avoue qu'avec un regard extérieur cela en devenait amusant : j'avais l'impression d'être dans une cour de récréation de petits ....