jeudi 8 novembre 2012

Je croyais être sortie d'affaire ...

mais c'était sous-estimée mes garçons. Le moustizèbre et le ouistiti sont tous les deux passés par la crèche. Outre un lieu d'éveil, une structure adaptée, c'est aussi, soyons honnête, un bouillon de culture permanent. Ainsi pour chacun d'eux la première année, entre octobre et mars, j'ai vu leur médecin sur une base hebdomadaire (j'ai le carnet de santé pour preuve). Ils ont reçu tous les vaccins préconisés, ils ont eu tous les virus (même la grippe A pour le moustizèbre quand j'étais enceinte du ouistiti), toutes les maladies infantiles que je connaissais : varicelle en tête de liste.
Je pensais vraiment en être sortie. Et j'ai pêché par orgueil ... Le moustizèbre a passé une semaine chez ses grands-parents la première semaine des vacances de la Toussaint. Il est rentré fiévreux. Ma belle-mère, médecin, me rassure et me dit que l'examen est normal et que c'est juste un rhume (c'est vraiment pratique une belle-mère médecin). Deux jours après son retour, des boutons commencent à apparaître et la fièvre tombe. Verdict : roséole. Ça explique son état général et comme les boutons sont là, je me dis que nous touchons à la fin. Seulement 24 heures après, je le retrouve endormi sur le parquet dans sa chambre, très rose et avec un pic de fièvre à 39°c, je vous avoue que, à ce moment-là, j'ai eu un bon coup au cœur. Alors que lui s'est endormi pour 13h d'affilée, moi je me suis levée 10 fois pour vérifier son état (qui à part la fièvre était bon). Il s'est réveillé frais comme une rose, moi avec des cernes à faire peur. J'en retire plusieurs morales :
  • ne jamais croire que j'en ai fini avec les maladies infantiles
  • quand 99% des cas n'ont plus de fièvre après l'éruption des boutons, il reste le 1% contraire
  • s'il dort profondément, j'ai le droit de dormir.
Appétissant, non ?

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